Le gouvernement israélien a validé mercredi 20 août un projet majeur de construction de 3 400 logements dans la zone E1, en Cisjordanie occupée. Ce projet suscite une vive controverse, car il risquerait de couper en deux le territoire palestinien, compromettant ainsi la continuité territoriale nécessaire à la création d’un État palestinien viable.
Guy Yifrah, maire de la colonie israélienne voisine de Maalé Adoumim, a annoncé avec satisfaction l’approbation de ce plan par l’administration civile israélienne. Ce développement relie Jérusalem-Est aux colonies israéliennes, séparant la Cisjordanie en deux parties distinctes.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, avait déjà donné son feu vert à ce projet, affirmant que les constructions concrètes sur le terrain répondaient à ceux qui soutiennent la reconnaissance d’un État palestinien, et appelant le Premier ministre Benjamin Netanyahu à appliquer la souveraineté israélienne dans la région.
De leur côté, les autorités palestiniennes ont fermement condamné ce projet, appelant à une intervention internationale et à des sanctions pour en empêcher la réalisation. L’ONU et l’Union européenne avaient également demandé à Israël de ne pas poursuivre ce plan, soulignant son impact négatif sur les perspectives de paix dans la région.
