Les autorités fédérales australiennes ont annoncé, ce lundi, avoir inculpé une femme chinoise pour ingérence étrangère, une infraction grave en vertu du droit australien.
Des soupçons d’espionnage au profit de Pékin
Selon Stephen Nutt, responsable de la police, l’accusée aurait agi dans le but de soutenir les activités de renseignement du Bureau de la sécurité publique de Pékin.
La femme aurait ciblé un groupe bouddhiste local, sur demande présumée du gouvernement chinois.
Une opération policière de grande ampleur
L’arrestation est survenue à la suite d’une série de perquisitions menées le week-end dernier à Canberra, la capitale du pays. Plusieurs domiciles ont été fouillés.
Du matériel saisi pour analyse
D’après le communiqué de la police fédérale, divers objets ont été saisis, notamment du matériel électronique. Ces dispositifs feront désormais l’objet d’analyses forensiques approfondies.
Une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison
En Australie, la législation prévoit une peine maximale de 15 ans de réclusion pour toute personne reconnue coupable d’ingérence étrangère. Une enquête judiciaire est en cours afin de déterminer les responsabilités exactes.
