Rabat et Salé ont une nouvelle fois vibré au rythme de la 20ᵉ édition du Festival Mawazine – Rythmes du Monde. Sur les six scènes du festival, une foule immense et intergénérationnelle a afflué pour vivre des instants uniques avec des artistes venus du monde entier. Une nuit marquée par la ferveur, l’émotion et une diversité musicale exceptionnelle.
OLM Souissi : Becky G électrise le public
La scène internationale a été enflammée par la pop latine de Becky G, venue tout droit des États-Unis. Dans un show millimétré, chorégraphié et haut en couleurs, la chanteuse a repris ses plus grands tubes, créant une véritable onde de choc musicale. Le public, massivement présent, a chanté et dansé avec une énergie contagieuse.
Espace Nahda : Nancy Ajram, la magie de la pop arabe
Côté scène Nahda, Nancy Ajram a conquis le public avec un répertoire riche en émotions. Dans une ambiance à la fois nostalgique et moderne, elle a enchaîné ses titres emblématiques, créant une véritable communion avec ses fans. Sa prestation a été saluée pour sa douceur, son authenticité et sa proximité.
Salé : Najat Aâtabou, voix du peuple et icône engagée
À Salé, la soirée a été marquée par la performance inoubliable de Najat Aâtabou. Puissante, libre et engagée, elle a transporté le public avec ses chansons cultes. La scène a vibré au son de la musique marocaine, portée aussi par Mounim Slimani, qui a su mêler humour, modernité et tradition, et Rachida Talal, dont la voix sahraouie a profondément touché les spectateurs.
Bouregreg : Cheikh Lô, entre groove et spiritualité
La scène de Bouregreg a accueilli Cheikh Lô pour un concert envoûtant, fusionnant mbalax, jazz, reggae et spiritualité. Dans un cadre unique au bord du fleuve, le public a été transporté par une musique sincère, chargée d’émotions et de spiritualité.
Théâtre Mohammed V : Michael Kiwanuka, la voix de l’âme
Au Théâtre Mohammed V, Michael Kiwanuka a offert une prestation intimiste, tout en subtilité. Sa voix, profonde et sincère, accompagnée de sa guitare, a captivé une salle silencieuse et émue. Chaque chanson a suspendu le temps et touché les cœurs.
Chellah : Angélica López réveille les pierres
Dans le décor historique du site de Chellah, Angélica López a mêlé rythmes afro-colombiens et engagement social. Sa musique a résonné entre les pierres anciennes, créant un pont entre mémoire et fête. Le public, debout, a dansé et célébré une culture vivante.
Une nuit de célébration et de communion
Plus qu’un festival, Mawazine s’impose comme un espace de partage, de diversité et de communion entre les peuples et les cultures. Chaque performance, chaque scène, chaque instant a contribué à faire de cette nuit un moment fort de cette 20ᵉ édition. Le lien entre artistes et public n’a jamais été aussi puissant.