Israël a annoncé vendredi 13 juin avoir lancé une vaste opération militaire contre plusieurs sites nucléaires et militaires en Iran. Ces frappes, qualifiées de « préventives » par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, visent à stopper ce qu’Israël considère comme la montée en puissance du programme nucléaire iranien. L’opération, selon les autorités israéliennes, pourrait durer « autant de jours que nécessaire ».
Parmi les victimes, deux hauts responsables militaires iraniens : Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, et le chef d’état-major Mohammad Bagheri, selon les agences de presse iraniennes.
Réactions internationales
L’opération a provoqué une onde de choc sur la scène internationale :
- L’Iran a dénoncé une « agression » et affirme avoir le « droit légal et légitime » de répondre.
- La Russie a exprimé sa « vive préoccupation » et condamné une « escalade dangereuse ». Le Kremlin a averti que le président Poutine suivait les événements « en temps réel ».
- L’Union africaine a jugé les frappes israéliennes comme une « grave menace pour la paix et la sécurité internationales » et appelé à une « cessation immédiate des hostilités ».
- L’Allemagne, par la voix de son chancelier Friedrich Merz, a appelé à « éviter toute nouvelle escalade » tout en réaffirmant « le droit d’Israël à se défendre ».
- L’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique, a rappelé que les installations nucléaires « ne doivent jamais être attaquées », peu importe les circonstances.
Perturbations régionales
Les conséquences se font aussi sentir sur le plan civil et économique :
- Air France a suspendu ses vols entre Paris et Tel Aviv après la fermeture de l’espace aérien israélien.
- Plusieurs compagnies du Golfe comme Emirates et Qatar Airways ont annulé leurs vols vers l’Iran, l’Irak, la Jordanie, le Liban et la Syrie.
- Les aéroports de Dubaï et d’Abu Dhabi préviennent de retards et d’annulations.
Situation intérieure en Israël
Les autorités israéliennes ont annoncé qu’il n’est plus nécessaire pour les habitants de rester à proximité des abris, signe d’un retour partiel au calme dans le pays, malgré les risques de représailles.