Une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire de l’Église catholique. Jeudi soir, peu avant 18h10, la fumée blanche s’est élevée au-dessus de la chapelle Sixtine, annonçant l’élection d’un nouveau pape. Le cardinal américain Robert Francis Prevost a été choisi comme successeur de Pierre et a pris le nom de Léon XIV, devenant ainsi le premier pape originaire des États-Unis.
Lors de sa première apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape Léon XIV a lancé un « appel de paix à tous les peuples ». Il a exhorté à « construire des ponts par le dialogue », appelant à « avancer sans peur, unis, main dans la main avec Dieu et entre nous ».
Les réactions internationales n’ont pas tardé. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a salué cette élection, espérant qu’elle contribuera à « renforcer la défense des droits humains dans un monde qui a besoin d’espoir et d’unité ». En Allemagne, le chancelier Friedrich Merz a souligné que le nouveau souverain pontife « apporte espoir et orientation à des millions de croyants en ces temps difficiles ».
Aux États-Unis, l’ancien président Donald Trump s’est réjoui de l’élection de Léon XIV, parlant d’un « grand honneur » pour le pays et exprimant son impatience de rencontrer le nouveau chef de l’Église.
Le pontificat de Léon XIV débute dans un contexte mondial tendu, et ses premiers mots envoient un signal fort : celui du dialogue, de la paix et de l’unité.