L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi le maintien de son niveau d’alerte maximal face à l’épidémie de mpox, en raison notamment de la hausse persistante des cas et du nombre croissant de pays touchés.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal concernant l’épidémie de mpox, anciennement appelée variole du singe. Cette décision s’explique par la hausse continue des cas, leur propagation géographique accrue et les défis liés à une réponse coordonnée entre les pays et partenaires.
Le directeur général de l’OMS, suivant les recommandations du Comité d’urgence, a déclaré que la résurgence du mpox reste une urgence de santé publique de portée internationale. Depuis le début de l’année 2024, 53.903 cas ont été recensés en Afrique, dont 11.147 confirmés et 1.109 décès, selon le CDC Afrique. Identifiée pour la première fois en RDC en 1970, cette maladie virale peut se transmettre de l’animal à l’homme et entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées. Des cas récents ont été signalés dans plusieurs pays, notamment l’Allemagne, la Suède, l’Inde et les États-Unis.