Ce lundi 30 septembre, les frappes israéliennes continuent de frapper le Liban, en ciblant notamment la capitale, Beyrouth. En réponse à cette escalade, l’Iran a affirmé que “le Liban et la Palestine ont la capacité et la puissance nécessaires” pour faire face à ce qu’il qualifie d’agression du régime sioniste. Cette déclaration renforce les tensions dans une région déjà volatile, où les acteurs régionaux se positionnent face à la menace croissante.
Dans ce contexte, le Hezbollah a annoncé son intention de désigner un successeur à Hassan Nasrallah “à la première occasion”. Pendant ce temps, Israël a pris des mesures de sécurité supplémentaires, fermant plusieurs localités à proximité de sa frontière nord. L’armée libanaise, quant à elle, repositionne ses troupes, ce qui laisse présager une possible incursion sur le territoire israélien. Ces mouvements militaires soulignent une escalade des hostilités qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la population civile.
Parallèlement, la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban (Finul), composée de plus de 10 000 Casques bleus, se retrouve dans une situation délicate. Selon le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, l’intensité des combats empêche les Casques bleus de patrouiller et d’accomplir leurs missions essentielles. “Nos Casques bleus restent en position, mais l’intensité des combats entrave leurs mouvements”, a-t-il déclaré, illustrant ainsi l’urgence de la situation sur le terrain et la nécessité d’une résolution pacifique du conflit.