La décision du Maroc d’importer des déchets de caoutchouc a suscité une vive controverse, surtout après l’arrêt des accords d’importation il y a 9 ans. Bien que les autorités responsables aient confirmé qu’il est utilisé dans des industries manufacturières telles que le ciment et qu’il n’est pas nocif pour l’environnement, les militants écologistes ont exprimé leur inquiétude, estimant que la combustion de ces déchets nuit à l’environnement et aux humains.
Les déchets de caoutchouc , en particulier les pneus d’automobile en caoutchouc styrène-butadiène, sont l’un des types les plus courants en raison de leur faible coût et de leurs propriétés mécaniques. Mais lorsqu’ils sont brûlés, ils libèrent des gaz toxiques et d’épaisses fumées contenant des substances nocives comme des hydrocarbures aromatiques et des métaux lourds, polluant l’air, l’eau et les sols.
Des études indiquent que les particules de pneus forment des polluants microplastiques qui affectent l’environnement et les humains, et que les déchets de caoutchouc mettent 400 ans à se décomposer naturellement, ce qui augmente l’accumulation de carbone nocif dans la nature.
Brûler ces déchets n’est pas seulement nocif pour l’environnement , mais s’étend également aux humains et à l’alimentation , car il produit des gaz dangereux tels que la dioxine, qui est une substance hautement toxique même à de faibles niveaux.
