
Le constructeur automobile chinois BYD a annoncé aujourd’hui mercredi une hausse de 24,4 % de ses bénéfices nets pour le premier semestre 2024, avec des bénéfices atteignant 1,9 milliard de dollars, contre 1,54 milliard de dollars à la même période l’an dernier. Cette hausse est portée par la forte demande de voitures électriques sur les marchés locaux et internationaux.
Les ventes de l’entreprise au cours de la période de janvier à juin 2024 ont atteint 42,3 milliards de dollars, soit une augmentation de 15,8 % par rapport à l’année précédente. BYD, dont le siège est à Shenzhen, est l’un des principaux constructeurs de véhicules électriques en Chine, le plus grand marché automobile mondial.
Les dirigeants chinois cherchent à accroître la part de marché des véhicules électriques et hybrides à un niveau significatif d’ici 2035. En juillet, les véhicules électriques et hybrides ont pour la première fois dépassé la moitié des ventes intérieures totales, selon l’Association des constructeurs automobiles de Chine.
Malgré le soutien du gouvernement qui a contribué à stimuler les ventes, les politiques gouvernementales ont commencé à supprimer progressivement les subventions fin 2022, plongeant les entreprises dans une guerre des prix féroce. Mais BYD a réussi à relever efficacement les défis résultant de la concurrence intense dans le secteur.
BYD est également confronté à des défis externes alors qu’il cherche à étendre son activité sur les marchés mondiaux. L’Union européenne, les États-Unis et le Canada ont imposé ou envisagent d’imposer des droits de douane élevés sur les voitures électriques chinoises, affirmant que les subventions gouvernementales confèrent un avantage injuste aux entreprises chinoises. Cependant, BYD poursuit son expansion internationale avec des projets d’implantation d’usines en Hongrie et en Turquie.