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« Les trompés »… Une colonie se cache dans le paradis de Bethléem

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La ville de Beit Jala, dans le gouvernorat de Bethléem, souffre de menaces croissantes liées aux implantations, en particulier dans la région de Jabal al-Makhrour. Cette zone est considérée comme l’une des zones naturelles les plus belles et les plus importantes de Bethléem, car les habitants l’appellent « Beit Jala Paradise » en raison de sa beauté naturelle, riche en arbres fruitiers et en sources.

Séquence des événements :

  1. Menaces de colonisation :
    • La famille Qaysia, propriétaire d’un terrain dans la zone d’Al-Makhrour, subit les tentatives de s’en emparer des colons. Ces terres ont été ciblées ces dernières années par la démolition d’installations et l’établissement de nouvelles colonies.
    • Récemment, l’occupation a annoncé un projet majeur de colonisation qui comprend la saisie d’une montagne entière, considérée comme faisant partie du « Paradis de Beit Jala ». Le projet vise à relier les colonies dans différentes zones.
  2. Lutte et résistance :
    • La famille Qaisiya résiste à la saisie en organisant un sit-in et en installant une tente près de ses terres, et elle est soutenue par des militants locaux et internationaux. La famille a été confrontée à de multiples démolitions de ses terres et de ses installations.
    • En juillet 2024, des colons ont pris d’assaut les terres pour tenter de s’en emparer au moyen de faux documents. Lorsque la famille a tenté de regagner ses terres par une marche pacifique, elle s’est heurtée aux colons et a été attaquée par l’armée d’occupation.
  3. Menaces juridiques et fraude :
    • Les colons tentent de s’infiltrer dans la montagne en utilisant d’anciens documents d’enregistrement remontant aux époques jordanienne et ottomane, et profitent de l’imprécision de l’enregistrement des parcelles pour étendre leur colonie.
    • Malgré le succès remporté par la famille dans les batailles juridiques contre les colons, les tentatives pour s’en emparer se poursuivent avec le soutien de l’armée d’occupation.
  4. Statut actuel :
    • Jabal al-Makhrour est classé zone C selon les accords d’Oslo, ce qui signifie que le contrôle de cette zone est entièrement sous occupation israélienne.
    • Jabal Al-Makhrour est considéré comme l’un des rares espaces verts restants de Bethléem. Il se caractérise par des paysages époustouflants et contient d’importantes ressources en eau.

Conclusion : La famille Qaisiya et ses militants continuent de faire face aux menaces liées aux implantations, tout en étant confrontés à des défis majeurs à la lumière des menaces liées aux implantations et aux militaires. Le mont Makhrour représente un symbole des défis auxquels sont confrontés les Palestiniens face à l’escalade des colonies, et résister à ces tentatives fait partie de la lutte continue pour protéger la terre et préserver le patrimoine naturel et culturel de la région.

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