Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a annoncé l’intention de son pays de prendre des mesures contre les pays opposés à Israël, après que la Norvège a fermé son bureau diplomatique auprès de l’Autorité palestinienne.
Détails des déclarations et des événements :
- Réaction de Katz : Katz a indiqué sur la plateforme X que la décision norvégienne est intervenue après que la Norvège ait reconnu l’État de Palestine et soutenu l’émission de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens. « Nous agirons contre ceux qui agissent contre nous », a déclaré Katz.
- Fermeture du bureau norvégien : la Norvège a fermé son bureau de représentation à Ramallah après qu’Israël a retiré l’accréditation diplomatique des diplomates norvégiens qui y travaillaient. Israël affirme que ces diplomates étaient attachés à l’ambassade de Norvège à Tel Aviv mais étaient responsables des communications avec l’Autorité palestinienne.
- Réaction norvégienne : le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Ede, a qualifié la décision israélienne d’« extrémiste ». Il a souligné que la Norvège continuera à soutenir les efforts visant à parvenir à une solution à deux États, qu’il considère comme nécessaire pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Il a ajouté que la Norvège s’engage à défendre cette solution dans les forums internationaux.
- Position de la Norvège : En mai dernier, la Norvège s’est jointe à l’Espagne et à l’Irlande pour reconnaître un État palestinien, une décision qui s’est heurtée à une forte opposition de la part d’Israël. Le ministère norvégien des Affaires étrangères confirme qu’il restera un ami d’Israël et poursuivra son soutien au processus de paix.
- Critique israélienne : Israël considérait le soutien de la Norvège à la Palestine, notamment devant les tribunaux internationaux, comme une tentative de saper ses efforts et son rejet du principe de la solution à deux États.
Ces développements reflètent la tension croissante entre Israël et les pays européens qui soutiennent les droits des Palestiniens, et mettent en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le processus de paix dans la région.
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