Le Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’exercice 2025, conformément aux Hautes Orientations Royales, définit quatre priorités majeures alignées avec les engagements du programme gouvernemental. Cette orientation a été précisée dans une note adressée par le Chef du gouvernement aux différents départements ministériels.
Les priorités mises en avant sont : le renforcement des fondements de l’État social, la consolidation de la dynamique d’investissement et de création d’emplois, la poursuite des réformes structurelles, et le maintien de la soutenabilité des finances publiques.
À mi-mandat, l’Exécutif prévoit de renforcer les réformes fondamentales initiées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en accélérant l’application du programme gouvernemental. L’accent sera mis sur l’amélioration de la gouvernance, l’optimisation des mécanismes de fonctionnement et de coordination, ainsi qu’une réponse plus adaptée aux enjeux actuels.
Le gouvernement réaffirme son engagement envers la promotion du capital humain, considéré comme la clé de toutes les politiques publiques du Royaume. Cette approche sera le référentiel pour évaluer les interventions gouvernementales.
La note souligne que garantir la dignité et une vie décente aux familles marocaines nécessite une politique économique structurée. Celle-ci devra promouvoir l’investissement, soutenir les secteurs porteurs et mobiliser les financements nécessaires pour assurer la pérennité des piliers de l’État social.
En parallèle, le gouvernement s’engage à poursuivre une politique de convergence et d’intégration territoriale. Cette nouvelle phase s’appuiera sur des mécanismes contractuels et des initiatives économiques créatives avec les Régions, ainsi que sur l’accélération des programmes de développement et des schémas régionaux d’aménagement du territoire.
Les priorités pour les années à venir incluront également la souveraineté hydrique, alimentaire et énergétique, ainsi que la protection du pouvoir d’achat, comme souligné par Sa Majesté le Roi. Ces priorités seront guidées par un leadership sectoriel inclusif visant à autonomiser les familles marocaines.
En ce qui concerne les finances publiques, l’Exécutif vise à maintenir un déficit budgétaire de 4% du produit intérieur brut (PIB) pour 2024, 3,5% pour 2025 et 3% pour 2026, tout en surveillant le volume de l’endettement, avec un objectif de maintien en dessous de 70% du PIB d’ici 2026.
Cette stratégie vise à restaurer les marges financières nécessaires pour poursuivre les projets de développement tout en préservant la dynamique d’investissement public, essentiel pour la consolidation des piliers de l’État social.
En ligne avec ces priorités, le gouvernement prévoit un taux de croissance de près de 4,6% pour 2025, contre 3,3% en 2024.