Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a prêté serment pour un second mandat, s’engageant à lutter contre la corruption et la mauvaise gestion et à œuvrer pour apaiser la scène politique du pays. Lors de sa cérémonie d’investiture, qui s’est tenue au Palais Almoravide à Nouakchott, Al-Ghazouani a exprimé son intention d’organiser un « dialogue inclusif » incluant tous les spectres politiques.
Dans son discours, Al-Ghazouani a souligné l’importance de la guerre contre la corruption, la décrivant comme une « guerre pour tous » et incluant les systèmes administratif et judiciaire, les organes de contrôle, les intellectuels d’élite, les leaders d’opinion, la société civile, la presse et les acteurs sociaux. influenceurs. Al-Ghazwani a souligné son engagement à répondre aux aspirations et aux espoirs des citoyens, leur exprimant ses remerciements pour sa réélection.
Al-Ghazouani s’est engagé à continuer de renforcer le système démocratique en Mauritanie, en consolidant le principe de séparation des pouvoirs et en renforçant leur indépendance, et en travaillant à l’amélioration des mécanismes de travail des organes de supervision des élections. Il a souligné que le dialogue politique qu’il cherche à organiser sera « inclusif, franc et responsable et n’exclura personne ni n’exclura une question fondamentale ».
Al-Ghazouani a remporté les élections présidentielles du 30 juin avec 56,12% des voix, devant Biram Dah Abeid, qui a obtenu 22,10% des voix, et le candidat islamiste Hamadi Ould Sidi Al-Mukhtar, avec 12,78%. Il est à noter qu’Al-Ghazouani a été élu président de la Mauritanie pour la première fois en 2019, avec 52 % des voix.
Depuis son indépendance de la France en 1960, la Mauritanie a été témoin d’une série de coups d’État et de régimes autoritaires. Les élections de 2019 ont marqué la première transition pacifique entre deux présidents élus dans l’histoire du pays.