Les plateformes de médias sociaux au Soudan ont été témoins d’une grande interaction avec l’annonce des Forces de soutien rapide ciblant le seul hôpital d’El Fasher, la capitale du Nord Darfour, tuant 3 personnes et en blessant plus de 20 autres. Des images ont été diffusées montrant les dégâts causés au bâtiment de l’hôpital saoudien, et des déclarations de condamnation et de dénonciation sont venues d’organisations locales et internationales.
Déclarations officielles et condamnations internationales
- Le Ministère de la Santé à El Fasher : a condamné le ciblage continu par les Forces de Soutien Rapide des citoyens, des institutions et du personnel de santé, et a considéré cet attentat comme une violation des normes et lois internationales.
- Médecins Sans Frontières : A travers son compte sur le
- Toby Harward : Coordonnateur adjoint des Nations Unies pour les affaires humanitaires au Soudan, a estimé que le fait de prendre pour cible l’hôpital constitue une violation grave du droit international humanitaire et peut constituer un crime de guerre.
Réactions populaires et appels à la responsabilité
Le public des plateformes de médias sociaux a réagi à l’événement avec colère et dénonciation, estimant que les violations des Forces de soutien rapide contre le peuple soudanais augmentent de jour en jour et que ces forces cherchent à détruire systématiquement les infrastructures et les installations publiques et privées.
Demandes de documentation sur les crimes
- Les militants ont demandé que ces crimes et violations soient documentés et traduits devant les tribunaux internationaux pour que les responsables répondent de leurs actes.
- D’autres ont souligné que les pays qui soutiennent les Forces de soutien rapide sont complices du massacre du peuple soudanais et de la destruction du pays.
Dénoncer le silence international
- Certains observateurs ont été surpris par le silence de la communauté internationale et arabe et des organisations de défense des droits de l’homme concernant les violations et les crimes du Rapid Support au Soudan.
Répercussions du conflit en cours
Depuis la mi-avril 2023, l’armée soudanaise, dirigée par le chef du Conseil de souveraineté, Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide, dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo « Hemedti », mènent une guerre qui a fait environ 15 000 morts. morts et environ 10 millions de déplacés et de réfugiés, selon les Nations Unies. Les combats en cours à El Fasher depuis environ quatre mois entre les deux camps ont entraîné la mort de plus de 2 000 civils et la fuite de plus de 134 000 autres vers d’autres villes du Darfour.