La chanteuse tunisienne Latifa a suscité une large polémique en raison de ses déclarations sur les immigrés lors de son concert au Festival international de Tabarka, où elle a déclaré : « Notre pays n’appartient qu’aux Tunisiens », ce qui a suscité la colère de certains qui ont considéré cela comme une déclaration insultante envers les immigrés qui étaient contraints de quitter leur pays en raison de circonstances humanitaires impérieuses.
Un clip vidéo est apparu sur Facebook montrant Latifa chantant « Red al-Bab wa Gharb » et envoyant un message aux immigrés selon lequel la Tunisie est réservée aux Tunisiens, ce qui a suscité la condamnation des militants et des journalistes. La journaliste Shadia Khudair a écrit sur Facebook pour critiquer les déclarations de Latifa, soulignant que les artistes devraient soutenir les minorités et les plus faibles. La militante des droits de l’homme Reem Belkhediri a quant à elle annoncé son intention de porter plainte contre l’artiste si elle ne présentait pas d’excuses, soulignant que son expression était grossière et proche de l’autorité.
L’avocat Fawzi Maalawi a appelé le ministère public à agir et à arrêter l’artiste, soulignant que la loi punit l’incitation à la haine, à la violence et à la discrimination raciale. La militante Asmahan Shaabouni a également qualifié de honteuses les déclarations de Latifa, la tenant pour responsable si la situation dégénère.
Jusqu’à présent, Latifa n’a pas commenté les critiques et les controverses entourant ses déclarations.