Israël est confronté à de multiples répercussions économiques en raison de l’escalade de la confrontation avec le groupe Houthi au Yémen. Ces répercussions touchent directement plusieurs secteurs économiques vitaux. Voici les secteurs les plus touchés :
- Secteur portuaire :
- Port d’Eilat : Les opérations du port d’Eilat connaissent un arrêt complet en raison de l’incapacité des navires à arriver suite aux attaques des Houthis en mer Rouge. Cet arrêt a entraîné le transfert des activités vers d’autres ports comme Ashdod et Haïfa et le licenciement d’un grand nombre de travailleurs, provoquant des pertes estimées à environ 50 millions de shekels (14 millions de dollars).
- Secteur du transport maritime et du commerce :
- Commerce maritime : Les attaques des Houthis ont perturbé le commerce en provenance de la mer Rouge, ce qui a contribué à augmenter les coûts de transport en raison de l’utilisation de routes alternatives plus longues et de l’augmentation des coûts d’assurance des navires.
- Secteur start-up :
- Immigration et baisse d’activité : Les données indiquent que 44 % des startups ont fui Israël en raison de l’escalade actuelle, et il s’agit d’un secteur vital qui représente l’épine dorsale de l’économie israélienne.
- Secteur boursier :
- Les indices ont baissé : La Bourse de Tel Aviv a connu des baisses de plusieurs indices majeurs après l’attaque de Hodeidah, l’indice TA-125 ayant chuté de 1,1%, l’indice TA-35 de 1,3%, l’indice TA-Construction de 1,6% et l’indice TA-Biomed de 2%.
- Secteur du tourisme et de la construction :
- Les secteurs du tourisme et de la construction devraient également être touchés par les tensions et les attaques persistantes.
- Prix du pétrole et frais de port :
- Prix élevés du pétrole : la poursuite des attaques des Houthis accroît les tensions dans la région, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix du pétrole.
- Coûts d’assurance : Les primes de risque de guerre pour l’assurance des navires ont augmenté, augmentant les coûts d’expédition de plusieurs centaines de milliers de dollars.
- Déficit financier :
- Déficit accru : le déficit budgétaire d’Israël a atteint 7,6% du PIB en juin dernier, ce qui équivaut à 146 milliards de shekels (39,8 milliards de dollars), ce qui accroît la pression financière sur le gouvernement.
Ces répercussions font partie des impacts économiques négatifs résultant de l’escalade des tensions et des affrontements avec le groupe Houthi, qui pourraient s’aggraver si ces situations perdurent sans solution.
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