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Accueil A La Une 3 semaines de manifestations au Bangladesh. Comment la crise s’est-elle aggravée ?

3 semaines de manifestations au Bangladesh. Comment la crise s’est-elle aggravée ?

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Les manifestations étudiantes au Bangladesh ont commencé début juillet 2024, dégénérant en l’une des pires violences que le pays ait connues sous la Première ministre Sheikh Hasina, au pouvoir depuis 15 ans. Voici comment la crise s’est aggravée :

Le début des manifestations :

  • 1er juillet : Au Bangladesh, les étudiants commencent à bloquer quotidiennement les routes publiques, les autoroutes et les voies ferrées pour protester contre les quotas d’emplois publics. Ce système est accusé de favoriser les proches du pouvoir au détriment des candidats plus méritants.

Premières réactions :

  • 7 juillet : La Première ministre Cheikh Hasina a critiqué les manifestations, affirmant que les étudiants « perdaient leur temps » et qu’il n’y avait « aucune justification » pour exiger une réforme du système.

Répression croissante :

  • 11 juillet : La police a commencé à réagir aux manifestations en tirant des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes dans la ville orientale de Comilla pour disperser les manifestants qui tentaient de bloquer une autoroute principale. Cependant, la police n’a pas réussi à contrôler des milliers de jeunes manifestants dans la capitale, Dhaka, alors que la foule montait à bord d’une voiture de police et démantelait une barrière de sécurité.

Confrontations entre étudiants :

  • 15 juillet : Des affrontements éclatent entre des manifestants et des membres de l’aile étudiante du parti au pouvoir, la Ligue Awami, à l’université de Dacca, faisant plus de 400 blessés. Les affrontements se sont poursuivis pendant des heures et ont vu des jets de pierres entre les deux camps.

Escalade et violence :

  • 16 juillet : Six personnes sont tuées dans des affrontements dans trois villes, alors que les tensions montent après les événements de la veille.

Actions gouvernementales :

  • 16 juillet : Le gouvernement ordonne la fermeture de toutes les écoles et universités du pays. Les forces paramilitaires des gardes-frontières du Bangladesh ont été déployées dans cinq grandes villes pour faire face à l’escalade sécuritaire.

Effets et résultats :

  • Bilan des morts : Le bilan des morts s’élève à au moins 150, avec de nombreux blessés et blessés.
  • Troubles : Les manifestations ont entraîné d’importantes perturbations dans les transports et le travail, ainsi que la fermeture d’écoles et d’universités.

La crise au Bangladesh représente un défi majeur pour le gouvernement de Sheikh Hasina, qui fait face à une pression croissante de la part des manifestants réclamant des réformes du système d’emploi et de l’administration du pays en général.

poup

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