Histoire et structure du mouvement
Le Mouvement du 23 mars (M23) est un mouvement politico-militaire congolais fondé le 6 mai 2012. Le mouvement est apparu en réponse aux échecs du gouvernement de la République démocratique du Congo à mettre en œuvre l’accord de paix signé le 23 mars 2009, qui visait à mettre fin au conflit entre le gouvernement et les rebelles. Le M23 fait partie d’une coalition plus large connue sous le nom d’Alliance du fleuve Congo.
La conduite:
- Bertrand Bisimwa : Chef, de la tribu Moshi.
- Général de division Sultani Makenga : Vice-président et chef d’état-major de l’Armée révolutionnaire congolaise, issu de la tribu Tutsi.
- Benjamin Mboniba : Secrétaire exécutif, Hutu.
- Kony : porte-parole du mouvement, issu de la tribu Luba du Kasaï.
Causes profondes du conflit
Le conflit dans l’Est de la RDC a des racines multiples et complexes :
- Insécurité : Le conflit se poursuit en raison de la présence de groupes armés étrangers tels que les FDLR et les FDLR, ainsi que des milices locales.
- Personnes déplacées et réfugiés : La crise des personnes déplacées et des réfugiés vivant dans des camps de réfugiés sans solutions durables.
- Développement durable : L’absence d’une vision claire du développement durable alimente la crise.
La partie adverse au conflit
De l’autre côté du conflit, il y a la coalition gouvernementale congolaise qui comprend :
- Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
- Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) : milice rwandaise qui a commis le génocide en 1994.
- Milices locales : telles que Mai-Mai et Zalindo.
- Des mercenaires européens : certains d’entre eux sont roumains, opèrent à Goma et à Kinshasa, en violation des accords internationaux comme la Convention de l’Union africaine de 1977 sur l’élimination des mercenaires en Afrique.
Défis et impacts
Le mouvement M23 est confronté à des défis majeurs :
- Différences ethniques et politiques : Malgré la diversité des dirigeants, le mouvement est accusé d’être un mouvement dirigé par les Tutsi.
- Conflit avec des mercenaires : La présence de mercenaires européens complique le conflit et complique encore davantage la situation.
Conclusions
Le conflit dans l’est de la RDC est le résultat d’une combinaison de facteurs historiques, politiques et sécuritaires. Le mouvement M23 reflète la complexité du conflit dans la région et révèle les défis auxquels sont confrontés le gouvernement congolais et divers groupes armés. Parvenir à une solution durable nécessite de s’attaquer aux problèmes fondamentaux tels que le développement durable, la réintégration des personnes déplacées et de trouver des solutions globales à la crise sécuritaire.