Eau : Financement de la Banque Mondiale à hauteur de 180 millions de dollars

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La banque mondiale prévoit un apport financier de 180 millions de dollars pour pallier la pénurie d’eau au Maroc.

Un apport financier à hauteur de 180 millions de dollars est assuré par la Banque mondiale pour le Maroc, un engagement qui fait suite à l’exposition de la Résilience et de durabilité des eaux d’irrigation (Redi) en janvier dernier. La confirmation de cet engagement s’annonce avant la fin de ce mois.

L’amélioration de la gestion de l’eau dans le milieu agraire est le but de ce financement promis par la Banque mondiale au Maroc et dont la ratification est prévue dans les derniers jours de ce mois de Mars. C’est 180 millions de dollars qui seront donnés pour réaliser la vision de Résilience et de durabilité des eaux d’irrigation (Redi). Une vision exposée au début de cette année, et qui fera bénéficier les régions de Tadla, Casablanca-Settat et Souss-Massa d’une amélioration des services d’irrigation et de drainage, et de l’accès aux services de conseil et aux technologies d’irrigation.

La répartition annuelle d’eau douce par habitant est de 500 m3, soit une baisse de 80 % depuis les années 60. Ce qui fait du Maroc, selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’un des Etats les plus agressés par la sécheresse, avec des prévisions encore inquiétantes. Ainsi, les 180 millions de dollars seront également utilisés pour parfaire la gestion de l’eau dans les régions nécessiteuses du Maroc, par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts.

L’humectation face à la carence d’eau

Un programme directeur de répartition d’eau traitée sera pour la circonstance mis en place avec l’appui de Résilience et de durabilité des eaux d’irrigation (Redi). Ce ne sont pas moins de 20 000 acteurs directs de l’agriculture, au centre du Maroc, qui bénéficieront de ce programme, avec 98 000 hectares de terres approvisionnés. La réalisation du contrat d’abonnement en eau de nappe à la station de traitement de Chtouka est aussi un projet du Redi pour mieux gérer à long terme les eaux souterraines, par la création d’un organe incluant les principaux protagonistes, et la sollicitation d’un sous-traitant chargé d’inspecter l’utilisation par les agriculteurs des eaux souterraines.

Informatiser le secteur agricole et la gestion de son eau par des moyens technologiques est en outre un objectif de Résilience et de durabilité des eaux d’irrigation (Redi), pour un bon encadrement de l’irrigation. Comme par exemple deux transmetteurs de données pour estimer les effets des nouvelles techniques d’irrigation, à l’intérieur et à l’extérieur des zones sélectionnées, avec un transmetteur au niveau de Tadla et l’autre au niveau de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA).

La seconde partie des ambitions de Résilience et de durabilité des eaux d’irrigation (Redi), est de mettre en place dans certaines régions des nouvelles techniques d’humectation, comme dans la région de Talda, afin de suppléer par des nouveaux canaux sécurisés d’acheminement ceux qui sont exposés. Un indicateur de la consommation d’eau sur 9 000 forages de Chtouka fait également partie des plans de Redi, pour une bonne gouvernance des eaux rencontrée à faible profondeur.

Le Royaume du Maroc espère ainsi humecter environ 18 000 hectares, par une série de restauration de la station de pompage principale (SP1), du canal principal et des réseaux de distribution de Souss-massa, en positionnant des bornes d’irrigation dans les zones démunies. Être orienté vers les nouvelles techniques et bénéficier des technologies d’irrigation est l’objectif suivant de Résilience et de durabilité des eaux d’irrigation (Redi).

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