La campagne visant à déformer l’image du Qatar intervient dans un contexte qui coïncide avec la poursuite de la guerre israélienne contre Gaza et les tentatives de Doha de négocier un accord d’échange de prisonniers et un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Selon les chercheurs en désinformation, cette campagne a débuté fin 2023 et utilise des sites Web suspects pour diffuser des sujets tels que l’islamophobie et les problèmes des immigrants, la propagande anti-Qatar se propageant aux États-Unis et en Europe.
Ces campagnes électroniques et non électroniques incluent l’utilisation de sites de médias sociaux, de plateformes vidéo et de sites Web pour diffuser des mensonges et des rumeurs visant à saper la confiance dans le Qatar et à réduire son rôle de médiateur dans la région. L’objectif principal de ces campagnes semble être de compliquer les efforts de Doha pour gérer les conflits régionaux et internationaux et de faire pression sur Doha pour faire échouer ses efforts diplomatiques et de médiation sur les questions de paix et de sécurité.
De leur côté, des entreprises technologiques telles que Facebook s’efforcent de lutter contre ces campagnes en supprimant les faux comptes et les pages faisant la promotion de campagnes anti-Qatar. Ces efforts visent à limiter la propagation des mensonges et à confirmer la crédibilité des informations diffusées sur les plateformes numériques.
Dans l’ensemble, ces campagnes mettent en évidence la manière dont les médias sociaux et les médias numériques peuvent être exploités pour avoir un impact négatif sur la politique étrangère et la diplomatie des pays, et soulignent l’importance de sensibiliser à la désinformation et de vérifier les sources d’information avant de les adopter.





