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Un tribunal canadien autorise la police à disperser un camp pro-palestinien à l’Université de Toronto

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Un juge de la province canadienne de l’Ontario a rendu une ordonnance exigeant que les manifestants pro-palestiniens quittent le camp qu’ils ont installé il y a deux mois à l’Université de Toronto, d’ici mercredi soir. La décision est intervenue à la suite d’une demande d’injonction de l’université, permettant à la police d’arrêter et d’expulser toute personne qui violerait l’ordonnance.

Malgré cela, les manifestants ont confirmé la poursuite de leur campagne pour faire aboutir leurs revendications. Sarah Rasekh, porte-parole des manifestants, a déclaré qu’ils étaient « choqués et déçus » par la décision, mais qu’ils étaient prêts à continuer de faire pression pour obtenir que leurs demandes de désinvestissement liées à Israël et de rupture des liens avec certaines institutions israéliennes soient satisfaites. Elle a ajouté que les manifestants n’ont pas encore décidé s’ils obéiraient à l’ordre et quitteraient le camp.

Pour sa part, l’université a salué la décision du tribunal et s’est dite confiante que les manifestants respecteraient l’ordonnance du tribunal et évacueraient le camp avant la date limite fixée. Elle a souligné que toute personne choisissant de rester dans le camp après cette date sera soumise aux conséquences conformément à la politique universitaire et à la loi. L’université a demandé à la police de Toronto de l’aider à évacuer le camp.

L’université a fait valoir que les manifestants avaient pris le contrôle de la propriété de l’université, empêchant les autres de l’utiliser, nuisant à la réputation de l’université et faisant en sorte que certains membres de la communauté ne se sentent pas les bienvenus ou en danger. D’un autre côté, les avocats des manifestants ont fait valoir que l’injonction empêcherait effectivement le groupe de manifester sur ou à proximité du campus, soulignant que l’université est de nature similaire à un parc public, où les gens n’ont généralement pas besoin d’autorisation pour l’utiliser.

Le camp, composé de dizaines de tentes dans un espace gazonné clôturé et décoré d’affiches, est installé depuis début mai. Les manifestants exigent que l’université divulgue ses investissements, se désinvestisse de toute entreprise qui soutient l’apartheid israélien et l’occupation et la colonisation illégales de la Palestine, et mette fin aux partenariats avec certaines institutions universitaires israéliennes.

Il convient de noter qu’un tribunal du Québec a accordé le mois dernier une injonction partielle à l’Université du Québec à Montréal exigeant que les manifestants créent une zone tampon permettant l’accès aux bâtiments du campus, tandis que deux tentatives pour obtenir deux injonctions pour mettre fin au sit-in à l’Université McGill en Montréal a été rejeté.

Cela arrive à un moment où le nombre de martyrs dans la bande de Gaza continue d’augmenter en raison de l’agression israélienne continue depuis le 7 octobre dernier, au milieu des avertissements d’une famine imminente dans la bande assiégée.

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