Des images montrant un chien israélien attaquant une femme palestinienne âgée dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza, ont suscité une colère généralisée sur les plateformes de médias sociaux aux niveaux arabe et international. Dans une déclaration enregistrée, la femme palestinienne âgée a déclaré que les forces d’occupation israéliennes avaient lâché leurs chiens sur elle parce qu’elle refusait de quitter sa maison. La vidéo divulguée, obtenue par Al Jazeera, montrait le chien attaquant brutalement la femme âgée à l’intérieur de sa maison.
L’incident s’est produit lors de l’invasion israélienne du camp de Jabalia il y a quelques semaines et a causé de graves blessures et fractures à la femme âgée suite à la mutilation du chien. La vidéo a déclenché une vague de colère et de condamnation sur les plateformes de médias sociaux, les utilisateurs la décrivant comme cruelle et douloureuse, et prouvant par des preuves concluantes que l’armée d’occupation israélienne continue de pratiquer les pires types de torture et de meurtre sur des civils, malgré les affirmations d’Israël selon lesquelles son armée est « l’armée la plus morale du monde ».
De nombreux militants ont appelé à ce que la vidéo soit largement partagée afin qu’elle parvienne au monde et révèle la vérité sur les souffrances de la population de la bande de Gaza depuis des mois. Les utilisateurs ont partagé la vidéo avec des phrases telles que « Même une vieille femme endormie n’était pas à l’abri du mal de leurs chiens », soulignant la nécessité pour le monde d’agir et de ne pas s’habituer à ce qui arrive aux civils à Gaza.
Certains militants de la plateforme « X » ont souligné que lâcher des chiens policiers sur des civils est un comportement suivi par l’armée d’occupation israélienne depuis des années, et l’un d’eux a décrit l’affaire comme « le même crime depuis plus de 76 ans ».
Il convient de noter que l’armée israélienne s’est retirée du nord de la bande de Gaza à la fin du mois dernier après une opération militaire massive qui a duré 20 jours, provoquant des destructions sans précédent, notamment dans le camp de Jabalia et ses environs, où des centaines de maisons ont été incendiées. Au cours de l’opération, 10 soldats israéliens ont été tués sur fond d’accusations contre Tel-Aviv de dissimuler le véritable bilan des morts et des blessés, au vu de la férocité des combats et des vidéos diffusées par les factions de la résistance.
