Aujourd’hui dimanche, les électeurs mexicains voteront pour choisir un nouveau président pour succéder au président sortant Andres Manuel Lopez Obrador. En tête, la candidate de la gauche au pouvoir, Claudia Sheinbaum, du Mouvement pour le renouveau national (Morena), ce qui en fait une candidate probable pour devenir la première femme présidente de l’histoire du pays.
Outre les élections présidentielles, les Mexicains élisent les gouverneurs de 9 des 32 États du pays, ainsi que les candidats aux deux chambres du Congrès et à des milliers de maires et autres bureaux locaux. Ces élections ont lieu dans un pays qui souffre de la violence des gangs de drogue mais qui est le plus grand partenaire commercial mondial des États-Unis.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h00, heure locale, et les résultats préliminaires sont attendus à 21h00. Environ 99 millions d’électeurs ont été inscrits, lors de la plus grande élection jamais vue dans l’histoire du Mexique. Environ 675 000 Mexicains vivant à l’étranger ont le droit de voter, mais le taux de participation réel parmi eux était auparavant faible.
La campagne électorale, qui a duré trois mois, a été éclipsée par la violence, avec 37 candidats tués, le dernier d’entre eux étant candidat à un poste local dans l’État de Puebla. Les deux principaux candidats sont Claudia Sheinbaum et Xochitl Gálvez, ainsi qu’un troisième candidat d’un parti plus petit, Jorge Álvarez Mayence.
Ces élections sont un référendum sur la politique du président López Obrador, qui a élargi les programmes sociaux mais n’a pas réussi à réduire la violence des gangs. Le parti Morena espère obtenir une majorité des deux tiers au Congrès pour amender la constitution, tandis que l’opposition s’oppose à cette tendance comme un danger pour les institutions démocratiques du Mexique.
Claudia Sheinbaum a promis de poursuivre la politique de l’actuel président, notamment les retraites universelles et les programmes de formation pour les jeunes. De son côté, le candidat de l’opposition Xochitl Galvez s’est engagé à poursuivre les criminels de manière plus agressive, critiquant la politique du président actuel à l’égard des cartels de la drogue.
La violence persistante et les performances économiques médiocres sont les principales questions qui préoccupent les électeurs lors de ces élections cruciales.