Une délégation de parlementaires représentant les deux chambres du Parlement marocain a participé à la 68e session de la Commission de la condition de la femme, qui s’est tenue au siège des Nations unies à New York du 11 au 22 mars.
La délégation marocaine comprenait un groupe diversifié de députées parlementaires représentant différentes formations politiques. Parmi elles : Latifa Echarif du Parti socialiste, Fatima Khayr du Parti du Rassemblement national des indépendants, Samira Hajjaji du Parti de l’Indépendance et de l’Unité, Aziza Bougrine du Parti du Mouvement populaire, Khadija Olbasha du Parti constitutionnel démocratique et social, Thouraya Afeef du Groupe parlementaire de la Justice et du Développement, et Khadija Slassi membre du Parti socialiste.
La délégation comprenait également les conseillères parlementaires Fatima Zoukag du Groupe de la Confédération démocratique du travail et Chaimaa Azemzami du Parti du Rassemblement national des indépendants.
Lors d’une réunion organisée par l’Union interparlementaire à l’occasion de la 68e session de la Commission de la condition de la femme, les parlementaires marocaines ont participé sous le slogan “Des parlements qui tiennent compte des écarts entre les sexes… promouvoir l’égalité pour éliminer la pauvreté”.
La conseillère Fatima Zoukag a pris la parole au nom de la délégation marocaine, mettant en lumière les progrès réalisés par le Maroc dans la promotion des droits des femmes sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle a souligné l’engagement du Maroc envers la Constitution et les conventions internationales relatives à l’égalité des sexes, ainsi que les efforts visant à renforcer la position des femmes dans divers domaines, y compris la révision du Code de la famille et l’amélioration des lois électorales.
Elle a souligné l’importance de la création d’une Haute autorité pour la parité et la lutte contre la discrimination, ainsi que l’adoption d’une série de lois pour renforcer la position des femmes, en plus de l’autonomisation des femmes rurales pour bénéficier des droits fonciers collectifs et de l’adoption d’un budget prenant en compte la dimension de genre.
Zoukag a souligné le rôle des députées dans l’évaluation des politiques publiques, en particulier dans les domaines de la lutte contre la pauvreté et de la promotion de l’égalité, en mettant l’accent sur les zones rurales.
Elle a également parlé de la création d’un groupe thématique au sein du Parlement marocain pour évaluer les politiques publiques liées à la condition des femmes.
Cette opportunité, organisée par l’Union interparlementaire en collaboration avec l’ONU Femmes, a permis d’introduire une perspective parlementaire dans les discussions de la 68e session de la Commission de la condition de la femme, en mettant en lumière le rôle des parlementaires dans la formulation des politiques et des lois concernant les femmes et la pauvreté, tout en soulignant l’importance du soutien des finances publiques pour renforcer les droits des femmes et des filles.