Mme Zineb El-Adaoui, Première présidente de la Cour des comptes, a exposé jeudi à Dubaï l’expérience du Maroc en matière d’audit et de bonne gouvernance.
Dans le cadre du Sommet mondial des gouvernements (WGS-2024), elle a souligné l’engagement du Maroc en faveur de la bonne gouvernance, mettant en avant la garantie de l’indépendance effective des hautes instances de contrôle, positionnées équidistantes entre le Parlement et le gouvernement.
Cette relation, précise-t-elle, est clairement définie par la Constitution marocaine, assurant ainsi que les institutions supérieures de contrôle exercent leurs missions d’évaluation et de contrôle sans aucune influence externe.
Mme El-Adaoui a mis en lumière les liens de coopération entre la Cour des comptes et le Parlement, soulignant que la Cour présente annuellement ses travaux devant les deux chambres parlementaires. Elle a également souligné l’importance d’une gouvernance efficace, basée sur le respect des devoirs et des compétences, et a insisté sur la nécessité d’une action proactive pour atténuer les risques, avant la réalisation complète des projets ou programmes.
La Première présidente a rappelé que la Cour des comptes émet des “points d’attention” après un suivi continu des étapes franchies dans la réalisation des grands projets stratégiques au cours des deux dernières années. En conclusion, elle a précisé que la Cour des comptes effectue des évaluations et émet des recommandations pour améliorer les performances, mettant en avant la plateforme numérique mise en place pour permettre au chef du gouvernement de suivre la mise en œuvre des recommandations par les ministres.
Cette séance du WGS-2024 a examiné le rôle des institutions supérieures d’audit et des organismes anti-corruption dans la préservation des ressources publiques, ainsi que les mécanismes de renforcement des partenariats institutionnels et l’implication de la société civile dans cette protection.
Le WGS-2024, qui s’est tenu du 12 au 14 février, a réuni plus de 25 chefs de gouvernement, des décideurs, des leaders d’opinion et des représentants de nombreuses organisations internationales et régionales.
Les discussions ont porté sur des questions économiques et politiques, notamment l’intelligence artificielle, les économies émergentes et les objectifs de développement durable, ainsi que sur les transformations futures majeures et les solutions innovantes aux défis mondiaux visant à améliorer la vie des communautés dans le monde.