Une haut responsable américaine, Bonnie Jenkins, vice-secrétaire d’État américain chargée de la surveillance des armes et des affaires de sécurité internationale, a affirmé à Marrakech que la participation à l’initiative de sécurité pour lutter contre la propagation des armes de destruction massive constitue un indicateur d’engagement fort contre cette menace mondiale. Elle a souligné que cela envoie un message puissant à ceux qui contribuent à cette prolifération.
Lors de l’ouverture de la réunion politique africaine dans le cadre de l’initiative de sécurité pour lutter contre la propagation des armes de destruction massive, qui se poursuit jusqu’au 2 février, Jenkins s’est réjouie de voir un nombre croissant de pays africains s’engager dans cette initiative et les a encouragés à rejoindre rapidement.
La responsable américaine a insisté sur l’importance de prévenir le trafic d’armes de destruction massive et de leurs moyens de transport pour maintenir la paix et la sécurité mondiales. Elle a souligné que les engagements de l’initiative incluent, entre autres, l’interception des opérations de transport liées aux acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux dans le domaine de la prolifération des armes.
Jenkins a ajouté que les principes de l’initiative de sécurité pour lutter contre la propagation des armes de destruction massive sont conformes à tous les engagements pris par l’Organisation des Nations Unies, en particulier la résolution du Conseil de sécurité numéro 1540, qui préconise une approche coordonnée à l’échelle mondiale pour renforcer les moyens de prévention de la propagation.
La responsable américaine a souligné que cette réunion offre l’occasion de discuter de la nature changeante de l’environnement de sécurité internationale et de mettre en lumière les défis émergents liés à la propagation des armes de destruction massive à l’échelle mondiale et régionale.
L’objectif de l’initiative de sécurité pour lutter contre la propagation des armes de destruction massive est d’établir des alliances entre les pays pour coopérer et utiliser leurs ressources nationales afin de développer des outils légaux, diplomatiques et militaires pour empêcher le transport de marchandises dangereuses par voie terrestre, aérienne ou maritime.