Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé que le ministère a alloué une somme de 469 millions de dirhams pour la réparation des dommages causés à l’infrastructure hydraulique suite au séisme d’Al Haouz.
Lors de son discours devant la Commission des infrastructures de base, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, M. Baraka a révélé que cette allocation comprend la réparation des dommages et la réhabilitation des routes menant aux barrages et aux bâtiments administratifs, pour un coût estimé à 47 millions de dirhams. Cela inclut également la réparation des dommages dans 43 stations hydrologiques dans les régions d’Al Haouz, Chichaoua, Marrakech, et Taroudant, avec un coût total estimé à 5,15 millions de dirhams.
Le ministre a signalé des interventions visant à réparer les dommages dans les réseaux de distribution d’eau potable dans trois centres (Tlat Yacoub, Moulay Ibrahim, et Amezmiz) pour un coût de 15 millions de dirhams, avec la création de nouveaux puits dans les zones touchées pour un montant de 50 millions de dirhams.
Par ailleurs, le ministre a présenté un aperçu des programmes visant à améliorer le réseau routier et à traiter les conséquences du séisme d’Al Haouz, avec un total d’aides aux victimes atteignant 810 millions de dirhams.
Il a expliqué que le programme d’urgence vise principalement à réhabiliter une partie de la route nationale numéro 7 entre Tiznit et Taroudant, pour un coût estimé à 340 millions de dirhams, en plus de l’équipement des véhicules pour un montant de 160 millions de dirhams, et le déplacement des débris des bâtiments pour un coût temporaire de 300 millions de dirhams.
Le programme comprend également l’ouverture des routes fermées et la fourniture de moyens logistiques pour un coût estimé à 10 millions de dirhams.
Le ministre a souligné la mise en place d’une politique routière axée sur la maintenance et la préservation du réseau routier de plus de 46 000 kilomètres de routes revêtues. Cette politique inclut l’expansion et la modernisation du réseau routier en fonction des besoins de la circulation et des changements climatiques, en plus de l’entretien régulier.
