Les banques centrales chinoise et saoudienne ont annoncé la signature d’un accord pour échanger les devises locales d’une valeur de 50 milliards de yuans (7 milliards de dollars) ou 26 milliards de riyals saoudiens, dans un contexte de renforcement continu des relations entre les deux pays.
L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, entretient depuis des années des relations étroites avec la Chine, le plus grand consommateur mondial d’énergie, élargissant leur coopération au-delà du secteur des hydrocarbures pour inclure des domaines tels que la sécurité et la technologie.
Dans un communiqué, la Banque centrale chinoise a indiqué que l’accord, d’une durée de trois ans renouvelable par accord mutuel, contribuera à renforcer la coopération financière entre les deux pays et à étendre l’utilisation des devises locales, mettant l’accent sur le renforcement du volume des échanges commerciaux et des investissements entre Riyad et Pékin.
Cette initiative vise à garantir la liquidité et la stabilité des taux de change, réduisant ainsi les risques de volatilité des devises pour les importateurs, les exportateurs et les acteurs des marchés financiers.
Selon les données douanières chinoises, la Chine a importé environ 65 milliards de dollars de pétrole brut saoudien en 2022, représentant près de 83 % du total des exportations du royaume vers le géant asiatique.
Bien que la Russie reste le plus grand fournisseur de pétrole de la Chine jusqu’en octobre dernier, malgré la hausse des prix du pétrole russe, les importations saoudiennes ont diminué de 2,5 % par rapport au mois précédent, la poursuite du royaume dans la réduction des approvisionnements.
En décembre dernier, le président chinois Xi Jinping a déclaré aux dirigeants du Golfe que “la Chine travaillera à acheter du pétrole et du gaz en yuans”, mais la Chine n’a pas encore utilisé sa monnaie locale pour acheter du pétrole saoudien.
