Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, est une ville qui allie le charme de l’Orient et de l’Occident, ce qui en fait une destination touristique distinctive. Dès votre arrivée à l’aéroport international Aliyev, la ville captive les cœurs par sa beauté et sa diversité. Mais, sous cette façade clinquante, se cache une autre facette de cette ville qui se révèle au fil du temps.
Différences de beauté et de classe
Bakou possède des attractions touristiques étonnantes, des tours aux hôtels de luxe et aux centres commerciaux modernes. Cependant, le visiteur peut remarquer de nets contrastes entre les quartiers huppés et les zones pauvres. La ville est parsemée de maisons délabrées et de rues étroites, où les gens vivent avec des visages misérables, à côté de tours brillantes et de routes propres. Ces différences de classes font partie de la réalité de nombreux pays du tiers monde.
Défis sociaux
Les mendiants sont fréquents dans les rues de Bakou, demandant un manat (environ 0,6 dollar) pour acheter de la nourriture, tandis que les voitures de luxe font la queue devant les restaurants haut de gamme. Cette disparité reflète les défis sociaux et économiques auxquels la ville est confrontée.
Religions et traditions
Les musulmans chiites constituent la majorité de la population azerbaïdjanaise et le pays compte plus de deux mille mosquées, dont certaines sont historiques. Cependant, depuis 2007, l’appel à la prière est interdit sur les haut-parleurs à Bakou et dans plusieurs autres villes. Le port du hijab est également interdit dans les écoles depuis 2010, reflétant une tendance à la laïcité dans certains aspects de la vie.
Barrière de la langue
La langue constitue un obstacle pour les touristes, car les Azerbaïdjanais parlent souvent l’azéri ou le russe et peu parlent l’anglais. Cela fait de la communication et des déplacements dans la ville un défi pour les touristes.
Similitudes avec les villes arabes
À Bakou, vous ressentez le pouls et la foule des rues du vieux Caire, ou l’atmosphère du Souq Waqif à Doha, ou peut-être la vitalité de la rue Istiklal à Istanbul. La vieille ville de Bakou, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, remonte au VIIe siècle après JC et dégage une atmosphère similaire à celle des rues du Caire historique.
Rue Nizami
La rue Nizami, dans le centre de Bakou, réservée aux piétons et aux magasins, ressemble à de nombreuses rues des villes arabes et islamiques. La rue regorge de restaurants, de boutiques, de restaurants et de cafés, pleine de vie et d’activité, et ressemble au quartier Msheireb à Doha ou à la rue Istiklal à Istanbul.
Bakou, qui vient de mettre fin à plus de 30 ans de conflit au Haut-Karabakh, attire les visiteurs par son charme unique et ses aspects divers. La ville allie histoire et civilisation, luxe et simplicité, ce qui en fait une destination qui mérite d’être visitée et de contempler ses contradictions et son charme, qui par certains aspects ressemblent à nos pays arabes.