L’Italie affronte Israël ce mardi à Udine dans un match crucial pour les qualifications à la Coupe du monde 2026. Mais au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre se déroule dans un climat tendu, marqué par d’importantes mesures de sécurité.
Près de 10 000 manifestants pro-palestiniens sont attendus dans les rues de cette ville du nord-est de l’Italie. Le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, a qualifié la journée de « risquée », tout en appelant à la vigilance sans alarmisme. Environ 1 000 policiers seront mobilisés pour encadrer les manifestations et sécuriser l’accès au stade.
Le choix d’Udine, éloignée des grandes villes, visait à réduire les risques de débordements. Malgré ce contexte tendu, la Fédération italienne a confirmé le maintien du match. Seulement 8 000 billets sur les 16 000 disponibles ont été vendus, et une centaine de supporters israéliens sont attendus.
Sur le plan sportif, la pression est forte pour l’Italie, absente des deux dernières Coupes du monde. Deuxième du groupe I, la Nazionale compte trois points d’avance sur Israël, mais reste à six longueurs du leader norvégien. Depuis l’arrivée de l’entraîneur Gennaro Gattuso en juin, l’équipe a retrouvé de l’élan avec trois victoires consécutives et 13 buts marqués. Toutefois, une qualification directe paraît difficile, et l’Italie pourrait devoir passer par les barrages.
Ce match s’annonce donc déterminant, dans un contexte où le sport, la politique et la sécurité se croisent. Udine se prépare à vivre une soirée sous haute surveillance.
