Plus de 15 ans après la Coupe du Monde 2010 organisée en Afrique du Sud, la FIFA se retrouve au cœur d’une controverse liée à la chanson officielle du tournoi, « Waka Waka (This Time for Africa) », interprétée par Shakira en collaboration avec le groupe sud-africain Freshlyground.
Selon une enquête du Times, près de 7 millions de livres sterling de redevances (royalties) provenant du titre sont aujourd’hui sans traçabilité claire. La maison de disques Sony Music, détentrice des droits de la chanson, affirme avoir versé l’intégralité des bénéfices à la FIFA, qui devait ensuite les redistribuer à des associations caritatives choisies par les artistes.
Or, le groupe Freshlyground déclare n’avoir jamais reçu d’explications sur l’utilisation réelle de ces fonds par l’organisation internationale.
Un porte-parole de Sony a indiqué :« Depuis 15 ans, les redevances sont transférées à la FIFA, responsable de la redistribution aux ONG partenaires. »
La FIFA assure de son côté que l’argent a contribué à la construction de 20 centres de football dans différents pays, dans le cadre d’un programme hérité du Mondial 2010. Cependant, la fondation chargée de ce projet aurait cessé ses activités dès 2014, sans explication publique.
Face aux interrogations, la FIFA défend son action, affirmant avoir investi bien au-delà des revenus générés par Waka Waka, et qu’elle continue à soutenir les centres créés après le Mondial.





