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L’athlétisme mondial s’apprête à vivre un tournant majeur avec le lancement, ce vendredi 4 avril à Kingston (Jamaïque), du Grand Slam Track (GST), une nouvelle ligue privée imaginée par l’ancienne légende américaine du sprint Michael Johnson.
Fort de ses quatre titres olympiques et de son aura dans le monde du sport, Johnson veut redonner de la visibilité à une discipline qui, selon lui, ne capte l’attention du grand public que durant les Jeux olympiques ou les championnats du monde. « Beaucoup d’attente, des athlètes extraordinaires, un grand moment… puis plus rien », résumait-il récemment.
C’est pour répondre à ce manque de continuité et d’intérêt que le Grand Slam Track a vu le jour. Ce circuit professionnel fermé proposera quatre grands meetings par an, avec pour objectif de rivaliser en prestige avec les tournois du Grand Chelem en tennis ou les Masters en golf.
Ce format inédit souhaite offrir plus de régularité, de spectacle et de retombées économiques aux athlètes, tout en fidélisant un public souvent intermittent. En s’inspirant des modèles de ligues fermées dans d’autres sports, le GST ambitionne ainsi de replacer l’athlétisme au cœur du paysage sportif mondial.