Le projet de loi n°66.23 sur l’organisation de la profession d’avocat au Maroc introduit des conditions strictes pour l’accès à la profession. Les candidats doivent être titulaires d’un master ou d’un diplôme équivalent en sciences juridiques, être âgés de 22 à 40 ans, jouir de leurs droits civiques et ne pas avoir de condamnations liées à la moralité ou au comportement professionnel.
Après réussite du concours d’entrée, le futur avocat devient « étudiant au sein de l’Institut de formation » pour une année de formation théorique. Ensuite, il effectue un stage de 24 mois sous la supervision d’un avocat expérimenté et suit quatre mois de formation pratique dans une administration ou une institution publique.
À l’issue de cette période, un examen final permet l’obtention de la certification pour exercer. En cas d’échec, une prolongation d’un an du stage peut être accordée pour repasser l’examen.
Ces changements visent à professionnaliser davantage l’accès à la carrière d’avocat et à garantir des standards élevés de compétence et de probité pour les futurs professionnels du droit.





