La réunion annuelle des Académies des sciences africaines (AMASA 2025), organisée par le Réseau des académies des sciences africaines (NASAC), s’est ouverte mercredi à Rabat sous le thème : « Eau et Hydrogène vert : voies pour un développement durable en Afrique ».
Cette rencontre, tenue à l’invitation de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, réunit une soixantaine de scientifiques africains, dont une trentaine de représentants des académies nationales, afin de formuler des propositions concrètes pour un développement durable et fondé sur la science.
Les travaux, qui se poursuivront jusqu’au 21 novembre, portent sur la transition énergétique verte, l’énergie solaire, le dessalement, l’hydrogène vert et la gestion durable de l’eau. Des panels et sessions scientifiques abordent la sécurité et la gouvernance de l’eau, le lien entre eau, énergie et climat, ainsi que les politiques publiques liées aux ressources hydriques.
En parallèle, le NASAC tient son Assemblée générale. Créé en 2001, ce réseau regroupe 32 académies africaines et œuvre à promouvoir la coopération scientifique et technologique sur le continent. Le Maroc, qui a assuré la présidence pendant huit années consécutives, occupe actuellement la vice-présidence du NASAC.
Les organisateurs soulignent que cette initiative s’inscrit dans la vision de SM le Roi Mohammed VI, convaincu que la science est un moteur essentiel du développement économique, social et culturel en Afrique.
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