La Présidence du ministère public a tenu, ce mercredi à Rabat, une rencontre avec les représentants des médias nationaux afin de présenter les derniers développements liés aux actes de violence et de vandalisme ayant accompagné certaines manifestations non autorisées survenues dans plusieurs villes marocaines à la fin du mois de septembre.

Selon les données communiquées, plus de 3 300 personnes interpellées ont été relâchées après vérification de leur identité par les services de sécurité.
Plusieurs mineurs impliqués ont été remis à leurs parents, tandis que des poursuites ont été engagées contre les individus impliqués dans des actes qualifiés de graves.

Les principaux chefs d’accusation concernent notamment :
• la participation à des attroupements armés (20,37 %),
• l’outrage et les violences contre des agents publics (17,31 %),
• le sabotage et le pillage de biens (11,93 %),
• la dégradation de biens publics (11,18 %),
• ainsi que des faits de vol, d’incendie volontaire et de possession illégale d’armes.

Ces actes, selon la Présidence du parquet, « portent atteinte à la sécurité des personnes et des biens ».
Jusqu’au 27 octobre 2025, les tribunaux du Royaume ont prononcé 301 jugements au total :
• 69,1 % de peines avec sursis,
• 21,9 % d’acquittements,
• et 83 jugements concernant des mineurs se sont soldés par leur remise à leurs tuteurs légaux, conformément aux règles de la justice des mineurs.
Par ailleurs, 48 dossiers ont été classés sans suite faute d’éléments suffisants.





