Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, a procédé à une série de limogeages à l’hôpital régional Hassan II d’Agadir, suite à un rapport dénonçant de graves dysfonctionnements. Le directeur de l’hôpital ainsi que plusieurs responsables régionaux ont été remerciés.
Ce rapport, établi par une commission centrale, pointe des absences injustifiées du personnel, une pénurie de médicaments, des pannes d’équipements médicaux et des manquements dans la gestion des services externalisés, notamment l’hygiène, l’accueil et la sécurité. Ces problèmes ont provoqué un fort mécontentement chez les patients et leurs familles, confrontés à des conditions jugées indignes.
Pour redresser la situation, de nouvelles équipes seront nommées, et un plan de réhabilitation sera lancé. Une cellule de suivi accompagnera les réformes et des contrats de maintenance ont été signés pour réparer les équipements essentiels. Un nouveau scanner sera bientôt opérationnel pour renforcer le service de radiologie.
Les contrats avec les prestataires externes ont été résiliés en raison de la mauvaise qualité des services. Le ministère privilégiera des contrats temporaires en attendant de nouveaux appels d’offres basés sur des critères plus stricts. Par ailleurs, l’approvisionnement en médicaments a été rétabli pour assurer la continuité des soins.
Le ministre a également rappelé que 200 millions de dirhams ont été alloués pour la rénovation et l’équipement de l’hôpital dans le cadre d’un partenariat avec le Conseil régional de Souss-Massa. Ces travaux débuteront prochainement sans perturber les soins aux patients.
Parallèlement, le chantier du futur Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Agadir progresse rapidement. Avec plus de 900 lits et de nouvelles spécialités, ce nouvel établissement devrait soulager la pression sur l’hôpital actuel et améliorer l’offre médicale dans la région du Sud.
Enfin, une enquête est en cours sur les récents décès à l’hôpital. Les résultats seront transmis au parquet pour déterminer les responsabilités, garantissant ainsi transparence et confiance envers les institutions sanitaires.
