La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a réagi, ce lundi, à certaines informations publiées par des sites électroniques concernant la loi n°43.22 sur les peines alternatives. Selon la DGAPR, ces articles reflètent une mauvaise compréhension de la loi et contiennent des données inexactes.
Dans un communiqué, la DGAPR précise qu’elle a déjà mis en place les dispositifs nécessaires pour appliquer cette loi, tant au niveau central que local. Elle affirme avoir mobilisé les ressources humaines et techniques requises, en affectant notamment des fonctionnaires aux services de suivi et en organisant des formations spécifiques.
S’agissant de la surveillance électronique, la Délégation indique qu’une plateforme nationale dédiée est opérationnelle et que les bracelets électroniques sont disponibles pour assurer l’exécution de cette mesure.
Concernant les autres types de peines alternatives, qui nécessitent une coordination avec plusieurs secteurs, la DGAPR souligne que la coïncidence avec la période estivale a retardé leur mise en œuvre. Toutefois, des réunions ont déjà eu lieu avec plusieurs ministères et institutions pour établir des cadres de coopération.
La Délégation assure qu’elle poursuivra dans les prochains jours les démarches nécessaires pour accélérer la coordination et appliquer pleinement les dispositions de la loi, dans le respect des responsabilités partagées entre les différents acteurs concernés.