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Jeunes diplômés: 40 % de chômage en 2025

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Un rapport de la Ligue marocaine pour la défense des droits de l’Homme dresse un constat alarmant sur la situation des jeunes au Maroc : le chômage est devenu l’un des principaux défis auxquels ils sont confrontés, mettant en péril leur stabilité économique et sociale.

Selon ce rapport intitulé « La situation de la jeunesse au Maroc », le chômage touche particulièrement les jeunes âgés de 15 à 24 ans, avec un taux variant entre 35,8 % et 36,7 % entre février et août 2025. Dans certaines régions, ce taux atteint même près de 40 % chez les diplômés de l’enseignement supérieur.

Un fossé entre formation et emploi

Le rapport souligne le décalage croissant entre le système éducatif et les besoins du marché du travail, appelant à une réforme urgente des politiques économiques et éducatives pour mieux adapter l’offre de compétences à la demande réelle.

Le secteur informel comme refuge… précaire

Face à l’absence d’opportunités dans le marché formel, 67 % des jeunes actifs se tournent aujourd’hui vers le secteur informel, selon les chiffres de la Banque mondiale. Ce secteur, s’il permet d’échapper au chômage, reste dépourvu de protection sociale et de conditions de travail décentes, renforçant ainsi la précarité de ces jeunes.

Une création d’emplois insuffisante

Le rapport met également en avant un déséquilibre structurel inquiétant : le Maroc crée environ 240 000 emplois par an, alors que 350 000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail, creusant davantage le fossé entre l’offre et la demande.

Des programmes d’aide peu efficaces

Par ailleurs, la Ligue critique la faible efficacité des programmes de soutien à l’entrepreneuriat jeune, en raison du manque d’accompagnement post-financement, de procédures lourdes, et de formations peu adaptées aux réalités économiques.

Le taux élevé d’échec des entreprises créées dans ce cadre (souvent fermées dans les trois premières années) témoigne, selon le rapport, de problèmes structurels : absence d’études de faisabilité, manque de compétitivité, et soutien trop concentré dans les grandes villes, au détriment des zones rurales.

Une réforme globale nécessaire

En conclusion, la Ligue appelle à repenser les politiques de l’emploi jeunesse en misant sur le travail décent, l’égalité des chances, et des programmes plus inclusifs et durables, pour offrir aux jeunes marocains de véritables perspectives d’avenir.

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