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Préscolaire au Maroc: la précarité dénoncée

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L’enseignement préscolaire, pourtant considéré comme une étape clé dans le parcours éducatif des enfants, souffre aujourd’hui de nombreuses fragilités. C’est ce qu’a dénoncé le député Hassan Oumribet, membre du groupe du Progrès et du Socialisme (PPS), dans une question écrite adressée au ministre de l’Éducation nationale.

Selon l’élu, le préscolaire devrait être la base solide de toute réforme éducative. Pourtant, il est menacé par un problème profond : la situation sociale et professionnelle des éducateurs et éducatrices qui y travaillent.

Un secteur en pleine expansion… mais sous pression

Depuis le lancement du Plan national de généralisation du préscolaire (2018-2028), des milliers de classes ont vu le jour, souvent en partenariat avec des associations ou des fondations. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la loi-cadre 51.17, qui vise à intégrer progressivement le préscolaire au cycle primaire.

Mais derrière ces avancées, la réalité reste difficile pour les professionnels du secteur. Le recours aux associations pour gérer les classes de préscolaire a conduit à une forme de sous-traitance, où les éducateurs sont employés sous des contrats précaires, avec des salaires très faibles et peu de droits sociaux.

Des éducateurs sous-payés et peu reconnus

« Ces éducatrices et éducateurs remplissent des missions de plus en plus complexes, souvent sans pause ni vacances, et doivent suivre des formations obligatoires même en été, sans bénéficier du statut ni des droits des fonctionnaires », déplore Hassan Oumribet.

Cette précarité crée un turnover important, fragilise la qualité de l’enseignement et met en péril les objectifs de la réforme éducative.

Une évaluation sans perspective d’évolution

Autre source de frustration : un examen professionnel récemment imposé aux éducateurs, sans que celui-ci ne mène à aucune promotion ni amélioration de statut. Une mesure jugée injuste, renforçant le fossé entre les discours politiques et la réalité du terrain.

Un appel à l’intégration dans la fonction publique

Le député du PPS appelle le ministère à prendre ses responsabilités en intégrant les éducateurs du préscolaire dans les effectifs du ministère de l’Éducation. Il estime que seule cette intégration permettra de garantir une éducation de qualité pour tous les enfants, dès leur plus jeune âge.

poup

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