La ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima-Zahra El Mansouri, a brisé le silence après avoir été accusée d’enrichissement illicite par le groupe de hackers “Jabaroot DZ”. Dans un communiqué officiel, elle dément fermement ces accusations et dénonce une campagne de déstabilisation visant sa personne et sa famille.
Le groupe de hackers, connu pour avoir ciblé des institutions publiques, a diffusé sur Telegram des documents impliquant El Mansouri, également maire de Marrakech, dans des opérations foncières douteuses. Les révélations ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des appels à la transparence.
En réponse, la ministre affirme que les terres mentionnées sont un héritage familial, acquis légalement par son défunt père en 1978 auprès de propriétaires privés. Elle insiste sur le fait qu’il ne s’agit ni de terres de l’État ni de biens publics, mais de propriétés privées transmises par voie successorale.
Elle précise que le morcellement des terrains a eu lieu en 2023, après le décès de sa mère, conformément à la législation en vigueur. Les ventes ont été réalisées par un mandataire de la famille, déclarées à l’administration fiscale, et les revenus ont été réinvestis dans des projets transparents à Marrakech.
La ministre souligne également que les terrains ne relèvent pas de la commune de Marrakech, mais de celle de Tassoultante, et qu’ils sont régis par un plan d’aménagement adopté en 2017, bien avant qu’elle n’occupe ses fonctions actuelles.
Fatima-Zahra El Mansouri affirme avoir déclaré l’ensemble de son patrimoine à la Cour des Comptes depuis 2009, y compris les biens concernés, conformément à la loi sur la déclaration du patrimoine. Elle rappelle que ces données sont consultables dans le cadre du droit à l’information.