Récemment, une lettre ouverte publiée dans la presse et sur les réseaux sociaux qualifiait Marrakech de « ville délaissée ». En tant que fille de Marrakech et témoin direct des transformations récentes, je souhaite répondre à cette accusation, en invitant d’abord à une visite sur le terrain pour constater les progrès réels accomplis.
Avant toute critique, il serait utile de parcourir les quartiers comme Abdelkrim El Khattabi, Gueliz, l’Agdal, la Médina ou encore la place Jamaâ El Fna. On y découvre des infrastructures modernes, des espaces verts bien entretenus, irrigués avec des eaux recyclées, des projets culturels et sportifs dynamiques, des centres de loisirs et des équipements urbains rénovés.
Le contraste entre Marrakech avant 2021 et aujourd’hui est saisissant. La ville a amélioré sa gestion environnementale, la propreté, la sécurité, et a su réagir efficacement face aux événements comme le récent séisme. De plus, les projets de développement urbain, les documents d’urbanisme clairs et les démarches administratives simplifiées favorisent l’investissement et la création d’emplois.
Concernant le tourisme, secteur vital pour Marrakech, il est essentiel que les professionnels du secteur, notamment les restaurateurs, hôteliers, artisans et guides touristiques, reconnaissent les efforts déployés pour dynamiser la ville et améliorer l’accueil des visiteurs. En 2024, Marrakech a même battu un record historique en accueillant un nombre sans précédent de touristes.
Cette lettre se veut un appel au dialogue constructif et à la reconnaissance du chemin parcouru, tout en restant lucide sur les défis à relever. Les portes du Conseil communal de Marrakech restent ouvertes à toutes les personnes soucieuses de contribuer positivement au développement de leur ville, loin des polémiques et des accusations infondées.
Marrakech est une ville vivante, riche de son patrimoine et en constante évolution, une source d’inspiration pour tous ses habitants et visiteurs.
F. Z. M., fille de Marrakech
