La Russie envisage d’interdire l’application de messagerie WhatsApp, propriété de Meta, dans le cadre de sa stratégie visant à réduire la dépendance aux technologies étrangères, notamment celles provenant de pays ayant imposé des sanctions à Moscou.
Anton Gorelkin, vice-président de la commission des technologies de l’information à la Douma (parlement russe), a indiqué que cette mesure s’inscrit dans un plan plus large visant à renforcer la « souveraineté numérique » du pays et à limiter l’influence des plateformes de communication étrangères.
Cette décision fait suite à la signature, le mois dernier, par le président Vladimir Poutine d’une loi autorisant la création d’une application nationale de messagerie intégrée aux services publics. Cette initiative vise à offrir une alternative locale et à réduire l’emprise des géants technologiques occidentaux sur le marché russe.
Par ailleurs, le Kremlin a publié cette semaine des directives précisant les modalités de mise en œuvre de nouvelles restrictions sur l’utilisation des logiciels étrangers. Ces limitations devraient entrer en vigueur officiellement à partir du 1er septembre.
Ces mesures traduisent la volonté des autorités russes de bâtir un écosystème numérique autonome, capable de résister aux pressions extérieures et de garantir un meilleur contrôle des données et des communications internes.
