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Maroc : Nouveau débat parlementaire autour de l’interdiction de l’application “TikTok”

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Lors d’une déclaration récente, Adi Chajri, président de la Commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, a précisé que la commission n’avait pas encore examiné de proposition de loi concernant l’interdiction de l’application TikTok lors de la prochaine session parlementaire. Il a souligné que la commission n’avait, à ce jour, reçu aucun projet de loi relatif à ce sujet. Chajri a également ajouté qu’aucune discussion, même informelle, n’avait été entamée, remettant ainsi en question la véracité des informations relayées par certains médias sur une éventuelle relance du projet de loi visant à interdire TikTok.

Ces rumeurs font écho aux déclarations précédentes de Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, qui, lors d’une session parlementaire, avait exprimé le point de vue selon lequel l’État n’avait pas les moyens de fermer de grandes plateformes telles que Facebook ou TikTok, en raison des budgets colossaux de ces entreprises, bien supérieurs à celui du Maroc. Cependant, le débat autour de cette question semble loin d’être clos et pourrait bien refaire surface lors de la prochaine session parlementaire, suggérant ainsi une montée potentielle des appels à la régulation des plateformes numériques jugées nuisibles à la société marocaine.

De son côté, Idriss Sentissi, chef du groupe Haraki à la Chambre des représentants, a exprimé son soutien à la relance de l’initiative visant à interdire TikTok. Il a affirmé que son groupe parlementaire était prêt à participer activement à ce débat. Sentissi a également souligné que l’application promouvait des contenus dangereux tels que la diffamation et la mendicité en ligne, appelant à un débat sérieux au sein de l’institution législative pour interdire définitivement l’application, dans le but de préserver les valeurs sociétales et de protéger les groupes d’âge vulnérables, notamment les jeunes et les adolescents.

Sentissi a également mentionné que la meilleure solution serait de s’unir pour traiter ces phénomènes négatifs. Il a fait remarquer que certains Marocains passent de nombreuses heures sur TikTok et que ceux qui utilisent cette application pour diffuser de fausses informations devraient être confrontés pour protéger les canaux de discussion publique et l’image des institutions nationales.

Par ailleurs, Omar Hejira, président du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme à la Chambre des représentants, a souligné la nécessité de rouvrir le débat sur TikTok, soulignant que ce sujet concerne directement la jeunesse marocaine. Hejira a affirmé que l’institution législative suivrait de près ce débat au sein de la société, ajoutant que la majorité parlementaire est prête à interagir de manière positive avec toute proposition concernant la vie sociétale.

En conclusion, Hejira a déclaré que la majorité participerait à tout débat social et politique autour de TikTok avec sérieux. Il a reconnu l’impact considérable de l’application sur les jeunes Marocains, tout en soulignant que les partis politiques et les groupes parlementaires devaient s’engager de manière active dans ce débat, sans pour autant précipiter la prise de décisions prématurées.

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