Le cas des gardiens tunisiens qui ont immigré en Italie via des bateaux d’immigration clandestine reflète la situation difficile à laquelle sont confrontés de nombreux athlètes en Tunisie. Ces dernières semaines, les gardiens Aziz Sellami et Abdelkader Ayadi ont décidé de quitter la Tunisie par bateau, à la recherche de meilleures opportunités de vie en Europe.
Aziz Sellami , qui a joué pour les clubs Ittihad Sports Club de Tataouine, Stade Tunisien et Taraji Zarzis, et Abdelkader Ayadi , qui a rejoint cette saison le Club ferroviaire sfaxien, sont deux exemples d’athlètes confrontés à des difficultés économiques et professionnelles qui les obligent à rechercher de nouvelles opportunités. à l’étranger. Cette migration intervient environ un mois après celle d’un autre gardien, Yassin Al-Rahimi , de l’équipe de Mostaqbal Soliman.
Les clubs tunisiens en général sont confrontés à une crise financière étouffante, en plus des problèmes juridiques liés aux cotisations des joueurs. Cette situation contribue au chômage généralisé des jeunes et des titulaires de diplômes supérieurs, ce qui pousse beaucoup d’entre eux à chercher des moyens d’immigrer.
Cette décision s’inscrit dans un phénomène plus large dans lequel des athlètes tunisiens, tels que Khalil Zouali et Mohamed Ali Chalabi , choisissent l’immigration clandestine comme moyen d’échapper aux crises économiques et de rechercher une vie meilleure. Même les équipes sportives des divisions inférieures, comme le club « Ghar Al-Dama », ont été fortement touchées, les dirigeants du club ayant été contraints d’arrêter les activités de l’équipe en raison du départ de nombreux jeunes joueurs vers l’Europe.
Ces cas mettent en évidence les défis importants auxquels sont confrontés les athlètes tunisiens et la manière dont les crises économiques affectent leur carrière et leur vie.