Un nouveau rapport présenté et discuté au Club des Avocats de Rabat aujourd’hui, vendredi, résume les 30 ans d’attente infinie depuis la suspension de la peine de mort au Maroc. Préparé en français, ce rapport repose sur une recherche de terrain menée en 2023, à l’initiative de quatre organisations de la société civile différentes.
Abdellah Mesdad, Secrétaire Général de l’Observatoire Marocain des Prisons, a souligné l’importance de ce rapport lors de la conférence de presse, en affirmant qu’il est crucial de mettre en lumière les conditions auxquelles sont confrontés les condamnés à mort et leurs familles.
Le rapport met également en lumière l’impact de la peine de mort sur les familles, et comment cela affecte leur vie quotidienne ainsi que leur santé mentale et physique.
Bien que la peine de mort n’ait pas été exécutée au Maroc depuis 30 ans, le système judiciaire continue à prononcer des condamnations à cette peine, soulevant des questions sur la manière de traiter les condamnés en attendant l’exécution des jugements.
Plusieurs recommandations ont été formulées dans ce rapport, notamment l’appel au gouvernement marocain à s’engager à abolir la peine de mort, à améliorer les conditions de détention des condamnés à mort, et à appliquer la prescription sur les personnes condamnées.
