Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a déclaré lundi à l’Assemblée nationale que les examens du deuxième semestre dans les facultés de médecine et de pharmacie “ont été programmés pour le mois de juin prochain”, ajoutant qu’il n’y a “pas de place pour une session exceptionnelle”.
M. Miraoui a expliqué, en réponse à deux questions orales, sur “la grève des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie”, lors d’une session de questions orales, que “la prolongation du boycott ne nous permet pas de trouver des alternatives pour sauver l’année universitaire”, considérant que “le scénario de 2019 ne se répétera pas du tout”, faisant référence aux grèves de cette année-là.
Le ministre a souligné que le dialogue “restera ouvert au niveau des facultés avec les doyens, pour résoudre les problèmes locaux, et si les problèmes nécessitent l’intervention des deux ministères concernés, ils le feront”, mais il a également souligné que “le dialogue au niveau national n’est plus ouvert”.
Le responsable gouvernemental a évoqué la trajectoire du dialogue national, indiquant que depuis le début du boycott des études, les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation ainsi que le ministère de la Santé et de la Protection sociale ont ouvert le dialogue pour interagir de manière transparente avec les demandes des étudiants, “la gouvernement reconnaissant l’importance de former des médecins de haut niveau”.
Le ministre a exhorté les étudiants en grève à retourner en classe, notant que 45 des 50 demandes ont été prises en compte, “avec certaines demandes qui ne peuvent pas être acceptées, comme la participation à la sélection des nouveaux étudiants et le refus des stages pratiques”.
M. Miraoui a affirmé que le gouvernement a donné la priorité à cet atelier et a mobilisé d’importants moyens, notamment en augmentant le nombre de professeurs dans les facultés de médecine et de pharmacie, avec l’attribution de 3 500 postes budgétaires, ce qui a permis d’avoir en moyenne 12 étudiants par enseignant.