L’animateur de la radio “Hit Radio”, Mohamed Boussfiha, surnommé “Momo”, comparaît devant le tribunal de première instance de Casablanca, où le procureur a décidé de le poursuivre en liberté sous caution de 10 millions de centimes.
La séance de son procès a été reportée au 2 avril prochain, après qu’un avocat de l’ordre de Rabat a présenté sa défense dans l’affaire. Les réactions de Momo étaient claires lors de sa comparution devant le tribunal, où il a quitté la salle refusant de parler aux médias présents accompagné de son équipe de défense.
Des accusations ont été portées contre “Momo” pour diffamation et diffusion de fausses informations, ainsi que contre deux autres personnes accusées de fabriquer un crime et de diffamer une institution organisée, et à qui on a accordé un délai pour désigner des avocats pour les représenter.
Les autorités de Casablanca ont ouvert une enquête après la diffusion d’une vidéo largement partagée montrant un auditeur de la radio “Hit Radio” racontant avoir été victime d’un vol de téléphone et que la sécurité n’avait pas répondu à sa plainte.
Dans le cadre de l’enquête, les autorités ont réussi à arrêter les suspects impliqués dans la fabrication d’un crime et la diffusion de fausses nouvelles affectant la sécurité publique, révélant que l’appelant avait usurpé une identité et inventé une histoire de vol en collusion avec un complice dans le but de servir des intérêts personnels et d’augmenter l’audience de la radio.
Les sources sécuritaires ont confirmé la poursuite des enquêtes pour révéler davantage de détails dans cette affaire, soulignant que le deuxième suspect avait déjà commis des actes similaires par le passé, ce qui reflète la gravité de ces activités criminelles sur la sécurité et la stabilité générales.