Neuf centres de santé urbains et ruraux ont officiellement lancé leurs services le lundi 07 juillet dans la région de Casablanca-Settat. Cette initiative vise à rapprocher les soins des citoyens et à répondre à la demande croissante de services de santé, notamment dans les zones rurales.
À Settat, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a donné le coup d’envoi des services du Centre de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires, en présence du gouverneur de la province, Mohamed Ali Habouha. Le ministre a également visité le centre de santé rural de niveau 1 “Lebna”, déjà opérationnel.
Le lancement à distance de sept autres centres répartis sur les provinces de Settat, Mohammedia, Berrechid, Benslimane et Nouaceur a également eu lieu. Il s’agit notamment de :
- Deux centres urbains à Mohammedia : “Al Hassania” et “Al Kasba” (niveau 1)
- Un centre rural à Berrechid : “Brouza” (niveau 2)
- Un centre urbain à Benslimane : “Hay Mohammadi” (niveau 1, réhabilité)
- Un centre urbain à Nouaceur : “Lmkansa Janoubia” (niveau 2, réhabilité et rééquipé)
- Deux dispensaires ruraux à Settat : “Ouled Si Abdellah” et “Ouled Nejima”
Ces établissements font partie d’un programme global de modernisation des structures sanitaires, en conformité avec les Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la généralisation de la couverture sanitaire universelle et la réforme du système de santé.
Selon Abdelmoula Boulamizat, directeur régional de la Santé à Casablanca-Settat, ces centres ont été rénovés, équipés de matériel médical de pointe, et dotés de ressources humaines qualifiées. Ils offriront des services variés : consultations générales et spécialisées (notamment en pneumologie), suivi des maladies chroniques (tuberculose, diabète, hypertension), soins infirmiers, santé maternelle et infantile, ainsi que santé scolaire.
Le nouveau centre de Settat dédié aux maladies respiratoires se distingue par ses équipements modernes et sa mission essentielle dans la prise en charge des pathologies chroniques respiratoires.
Le ministère a mobilisé les moyens nécessaires pour assurer les prestations médicales au profit d’une population estimée à plus de 650 000 habitants dans la région.