L’étude menée par des chercheurs de l’Université Washington de Saint-Louis révèle un nouveau mécanisme d’effet de l’encéphalite sur la fonction musculaire, ce qui pourrait expliquer le phénomène de faiblesse musculaire dont souffrent les patients après avoir été exposés à une encéphalite. Voici quelques points importants de l’étude :
- Des protéines spécifiques se déplacent du cerveau vers les muscles : L’étude indique qu’il existe des protéines spécifiques qui provoquent une réduction de la production d’énergie dans les muscles, notamment des espèces réactives de l’oxygène. Ces protéines voyagent du cerveau à travers la circulation sanguine et affectent le fonctionnement des mitochondries musculaires, qui sont les usines énergétiques des cellules.
- Effets multiples des maladies inflammatoires : L’étude a utilisé différents modèles de maladies telles que l’infection bactérienne Escherichia, l’infection virale SARS-CoV-2 et la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont découvert que ces maladies stimulent la production de protéines associées à l’inflammation dans le cerveau, ce qui entraîne un effet négatif sur les muscles.
- Effets chroniques de l’inflammation : L’étude indique que les effets de l’encéphalite peuvent être chroniques même après que l’infection soit rapidement éliminée, car une diminution des performances musculaires peut persister longtemps après la blessure initiale.
- Perspectives thérapeutiques potentielles : Les découvertes améliorent notre compréhension de la relation entre l’inflammation et ses conséquences sur les muscles, ouvrant la porte à l’exploration de nouveaux traitements pour réduire les effets de l’inflammation cérébrale sur le corps en général et les muscles en particulier.
Cette étude souligne l’importance de comprendre les effets de l’inflammation sur les organes indirects du corps, notamment les muscles, ce qui ouvre de nouveaux horizons pour le traitement et la prévention de ces effets négatifs.
poup