La légende jamaïcaine du reggae Jimmy Cliff est décédée à l’âge de 81 ans, a annoncé lundi sa compagne Latifa Chambers sur son compte Instagram. Le chanteur est mort des suites d’une crise d’épilepsie ayant provoqué une pneumonie.
Dans son message, Latifa Chambers a salué le soutien des fans du monde entier : « Leur amour a été sa force tout au long de sa carrière ».
Auteur de tubes planétaires comme « I Can See Clearly Now » (1994), « Reggae Night » (1983) ou encore « Many Rivers to Cross » (1969), Jimmy Cliff restera comme l’une des voix les plus marquantes du reggae.
Né James Chambers le 30 juillet 1944 dans la paroisse de St. James en Jamaïque, il s’installe à Kingston dans les années 1950 pour se lancer dans la musique. Il connaît son premier succès national à seulement 14 ans avec « Hurricane Hattie ».
Au fil de sa carrière, il enregistre plus de 30 albums et se produit sur les plus grandes scènes internationales, de Paris au Brésil en passant par l’Exposition universelle de New York en 1964. Il collabore également avec des artistes de renom comme les Rolling Stones, Annie Lennox, Paul Simon et Elvis Costello.
Jimmy Cliff s’illustre aussi au cinéma avec son rôle dans le film culte « The Harder They Come » (1972), œuvre majeure qui contribue à faire découvrir le reggae au public mondial et montre une Jamaïque loin des clichés touristiques.
Artiste engagé, il signe l’un des morceaux les plus influents du mouvement protestataire, « Vietnam », que Bob Dylan qualifiait de « meilleure chanson de protestation jamais écrite ».




